Je vous parle aujourd’hui de ma première rencontre avec les patrons Fibremood et la réalisation de la chemise Elisa.
Je ne pouvais pas passer à côté de ce « nouveau » magazine de couture (et de tricot !) dont on parle si souvent sur la toile. Il ne m’a pas fallu bien longtemps pour que je craque et que je m’abonne (environ 3min).
Après quelques semaines de patience, j’ai reçu mon premier exemplaire (le n°9 en réalité). Il est tombé à pic au début du confinement ! Je suis ravie, il y a de superbes photos d’illustrations et à première vue les explications semblent claires.
Il y a 5 numéros par an, contenant une quinzaine de patrons et présentant de multiples variantes.
Il me tardait donc d’essayer un de ces patrons.
Elisa ne m’a pas sautée au cou, contrairement à ce que l’on pourrait entendre. Je n’y avais pas prêté plus d’attention que ça à la première lecture du magazine.
Je dois dire qu’en cette période de confinement, j’ai fait les choses à l’envers. J’ai commencé par fouiller dans mon stock de tissu, afin de trouver une étoffe qui pourrait convenir à un projet printanier. Je suis tombée sur ce superbe chambray de coton rayé et brodé de cactus, acheté un an plus tôt chez Ma Petite Mercerie.
J’y voyais bien une petite chemise manches courtes. Et c’est ainsi qu’Elisa est entrée en piste.
Après prise de mes mesures, je suis partie sur la taille S.
Première spécificité du magazine, les mesures données sont celles du vêtement fini (et non les mesures du corps).
La chemise a une coupe droite, sans pinces. Elle se porte ample et présente un col tailleur.
J’ai décidé de partir sur le patron tel quel, sans modifications. J’ai tout de même eu un doute sur la longueur de la chemise, mais ayant une stature de 160cm (plus petite qu’une stature moyenne), je me suis lancée.
J’ai disposé les pièces décalquées sur mon tissu en veillant à ce que mes bords ne se trouvent pas sur un cactus. Impossible de couper dans une broderie.
Autant vous dire que je n’ai pas du tout suivi le plan de coupe. J’ai dû utiliser la totalité de mon coupon pour pouvoir couper toutes mes pièces, soit 1m40.
Cette étape n’était pas des plus faciles et m’a pris pas mal de temps.
J’ai suivi à la lettre les explications. Enfin, j’ai cherché tout de même les instructions détaillées sur le site de Fibremood. Deuxième spécificité du magazine, les explications sont uniquement illustrées, sans texte. Mais on peut trouver la marche à suivre complète (avec du texte) sur le compte personnel en ligne.
Pour ce modèle, c’était nécessaire car le montage du col reste complexe et j’avoue que je suis restée perplexe devant les illustrations.
J’ai appris une nouvelle technique lors de cette étape. Après couture du col sur l’encolure, il est nécessaire de cranter les différentes pièces afin que le col tombe parfaitement. Jusque-là, je connaissais.
En revanche, on ne crante pas de la même façon les différentes pièces. Une fois en place, on aura un excédent de tissu sur les marges de couture du col, il faut donc dégarnir. Contrairement à la partie encolure qu’il suffit de cranter. Si on ne dégarnit pas, on risque de se retrouver avec une épaisseur au bas du col qui peut créer des plis disgracieux.
Le montage du vêtement s’est bien passé. J’ai scrupuleusement suivi les indications.
J’ai simplement choisi de coudre les marges de couture encolure/col/parementure à la main. Étant donné le crantage effectué, il ne reste pas beaucoup de place pour assembler les marges de couture entre elles, et je voyais déjà le massacre à la machine à coudre.
J’ai finalement réduit la longueur des manches de 6cm. Elles arrivaient sur mes coudes. Pareil que lors de la coupe, c’est les cactus qui ont défini la longueur que je pouvais couper.
Je suis satisfaite de cette cousette ! Le modèle me plait et les finitions sont très belles. C’est la deuxième fois que je couds une chemise, et j’aime le challenge technique de ce genre de pièces. Ici, le col tailleur.
Je suis aussi complètement conquise par le magazine Fibremood. Les instructions sont détaillées et facilement compréhensibles. J’ai apprécié avoir les étapes de surfilage dans le déroulement du projet. Ceci participe considérablement à la qualité des finitions.
J’ai une incertitude sur l’évolution de ce tissu, car certaines broderies se sont déjà ouvertes après un premier lavage. Il faut que je trouve le moyen d’arrêter ces fils. Et peut être qu’un lavage délicat à la main serait plus adapté.
Je profite de cet article, pour vous présenter aussi mon sac Grésil, issu d’un patron de Damn Good Caramel. J’ai découvert cette chouette marque via un blog, on y trouve des patrons de vêtements, de sacs en cuir et d’espadrilles !
J’ai craqué sur le modèle « Mini sac Grésil », mais je le trouvais trop petit pour le quotidien. J’ai donc creusé mes méninges pour agrandir l’ensemble du patron. Mes méninges ne donnant pas de résultat satisfaisant, je m’en suis remise à mon ordinateur. J’ai agrandi l’ensemble du patron PDF de 1,26 pour trouver une taille qui me convenait.
Le sac est très simple et rapide à réaliser ! La seule difficulté est de passer le cuir (ou simili pour ma part) sous sa machine à coudre familiale.
Je l’adore ce petit sac sceau et je l’ai déjà adopté au quotidien !
Chemise
Patron : Elisa, Fibremood N°9
Tissu : Chambray de coton, Ma Petite Mercerie
Métrage : 1m40
Modifications : Raccourcissement des manches
Difficulté : 3/5
Compréhension : 4/5
Coup de cœur : 4/5
Sac
Patron : Mini sac Grésil, Damn Good Caramel
Tissu : Simili cuir, Rascol
Fournitures : Ma Petite Mercerie et Rascol
Métrage : environ 50cm
Modifications : agrandissement, échelle 1,26
Difficulté : 1/5
Compréhension : 5/5
Coup de cœur : 4/5
Qu'en pensez vous ?